Gérer le licenciement du salarié inapte
Licenciement du salarié inapte : dans quels cas ?
Des cas limités. Il n’est possible pour l’employeur de rompre le contrat de travail du salarié inapte que dans les cas suivants :
- l’employeur est dans l’impossibilité de proposer un emploi de reclassement au salarié ;
- le salarié refuse le poste proposé, que le poste modifie ou non son contrat de travail ;
- l’avis d’inaptitude mentionne que tout maintien du salarié dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi.
Un avis à conserver ! Non seulement le médecin du travail doit conserver dans le dossier médical du salarié les motifs de l’avis médical qui a été rendu, mais vous devez conserver également une copie de cet avis afin de pouvoir le présenter, à tout moment, à l’inspection du travail et au médecin du travail inspecteur.
Cas de la rupture conventionnelle. Elle est possible avec un salarié déclaré inapte à la suite d’un accident de travail. Les juges annulent la rupture conventionnelle si le salarié réussit à prouver un vice de son consentement (erreur, dol ou violence) ou une fraude de l’employeur. Cependant, rien n’est expressément prévu pour le salarié déclaré inapte à la suite d’un accident ou d’une maladie non professionnelle.
Licenciement du salarié inapte : quelle est la procédure ?
Une procédure unique. Que l’inaptitude soit d’origine professionnelle ou non professionnelle, la procédure à respecter par l’employeur est la même. La seule différence : les indemnités à verser au salarié diffèrent selon l’origine de l’inaptitude.
Respecter la procédure de licenciement pour motif personnel ! En effet, il s’agit de la même procédure … Lorsque vous avez fait le constat de l’impossibilité de trouver une solution de reclassement, et après en avoir informé le salarié impérativement par écrit, vous devez :
- convoquer le salarié à un entretien préalable à un éventuel licenciement, en respectant un formalisme précis ;
- réaliser l’entretien préalable, au cours duquel vous exposerez oralement au salarié les différentes étapes de la procédure que vous avez menée et lui confirmerez, sauf changement de dernière minute, que vous ne disposez d’aucun poste correspondant à ses restrictions médicales et/ou à ses compétences professionnelles ;
- notifier le licenciement en raison de l’impossibilité dans laquelle vous vous trouvez de reclasser le salarié suite à la constatation de son inaptitude physique.
Attention au motif de licenciement ! Le licenciement doit être motivé à la fois par l’inaptitude et l’impossibilité, pour l’employeur, de procéder au reclassement du salarié. Ce motif doit figurer très clairement dans la lettre de licenciement. Remplit cette condition la lettre notifiant à un salarié son licenciement pour inaptitude, en raison de l'absence de poste disponible au regard de l'avis d'inaptitude émis par le médecin du travail.
Le saviez-vous ?
En aucun cas le refus de reclassement du salarié ne peut constituer une cause réelle et sérieuse du licenciement.
Des modèles de courrier pour vous aider. Afin de sécuriser vos licenciements, vous pouvez utiliser les modèles de lettres établis par le Gouvernement. Vous devez alors choisir le modèle adapté au motif du licenciement concerné.
Attention ! Vous ne pouvez pas prononcer un licenciement pour inaptitude pendant une période de suspension du contrat de travail. Ainsi, un licenciement pour inaptitude a déjà été déclaré nul pour avoir été prononcé à l’issue d’un examen médical non qualifié de visite médicale de reprise, ayant eu lieu 3 mois après la reprise effective du salarié. Le contrat de travail était donc toujours suspendu du fait de l’absence de cette visite médicale de reprise.
Licenciement du salarié pour inaptitude non professionnelle : quelles indemnités ?
Quelles indemnités ? Lorsque vous prononcez un licenciement pour inaptitude et impossibilité de reclassement, votre salarié bénéficie de l’indemnité de rupture (l’indemnité de licenciement) et de l’indemnité compensatrice de congés payés.
L’indemnité de licenciement. Celle-ci est égale à l’indemnité légale (1/5ème de mois de salaire par année d’ancienneté + 2/15ème de mois de salaire par année d’ancienneté au-delà de 10 ans) ou à l’indemnité conventionnelle de licenciement. On appliquera toujours le principe de faveur, c’est-à-dire les dispositions les plus favorables au salarié.
L’indemnité compensatrice de congés payés. Le salarié a également droit à cette indemnité s’il a acquis des congés payés qui n’ont pas pu être pris avant la rupture de son contrat de travail.
Une indemnité de préavis ? Le salarié licencié pour inaptitude d’origine non professionnelle ne bénéficiera pas d’une indemnité compensatrice de préavis. En conséquence, même un travailleur handicapé qui pourrait, habituellement, prétendre à un doublement de son préavis ne sera pas indemnisé. Néanmoins, la durée qu’aurait dû avoir le préavis s’il avait été exécuté est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté du salarié, permettant d’établir le montant de l’indemnité de rupture. Enfin, retenez que si le licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse, le salarié pourra nécessairement prétendre à l’indemnité de préavis.
Licenciement du salarié pour inaptitude professionnelle : quelles indemnités ?
L’indemnité spéciale de licenciement. Sauf dispositions conventionnelles plus favorables, l’indemnité est égale au double de l’indemnité légale de licenciement. Si l’indemnité (non doublée) prévue par votre convention collective est supérieure à l’indemnité légale de licenciement doublée, alors cette indemnité conventionnelle remplacera l’indemnité spéciale.
À noter. L'indemnité compensatrice versée aux salariés licenciés pour inaptitude à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, nonobstant son caractère indemnitaire, est soumise aux cotisations sociales dans la mesure où elle est assujettie à l'impôt sur le revenu. Concrètement, cette indemnité doit être exprimée en montant brut.
Une indemnité de préavis ? La rupture du contrat de travail ouvre droit, pour le salarié, à une indemnité compensatrice d'un montant égal à celui de l'indemnité compensatrice de préavis. Il faut savoir que le montant de l’indemnité est calculé par référence à la durée légale du préavis et non par référence au préavis conventionnel, même si délai est plus long.
Calcul. L’indemnité spéciale de licenciement et l’indemnité de préavis sont calculées sur la base du salaire moyen brut qui aurait été perçu par l'intéressé au cours des 3 derniers mois s'il avait continué à travailler au poste qu'il occupait avant la suspension du contrat de travail provoquée par l'accident du travail ou la maladie professionnelle.
Le saviez-vous ?
Si votre salarié est déclaré inapte après que vous l’ayez reclassé pour des raisons économiques, le licenciement reposera alors sur l’inaptitude et non pas sur le motif économique. Si vous choisissez le mauvais motif, le licenciement pourra être requalifié par le juge en licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Attention aux accords collectifs ! Des accords collectifs peuvent prévoir une procédure spécifique en cas de licenciement. A titre d’exemple, la charte du football professionnel prévoit une conciliation préalable à toute rupture du contrat qui trouverait sa cause dans un manquement d’une partie. Ainsi, cette conciliation n’est pas requise en cas de licenciement pour inaptitude.
Inaptitude du salarié : quelles sanctions ?
Cas de l’inaptitude non professionnelle. En cas de manquement de l’employeur à son obligation de reclassement, le licenciement du salarié est sans cause réelle et sérieuse.
Cas de l’inaptitude professionnelle. En cas de licenciement abusif, si l’employeur a manqué à son obligation de reclassement : défaut de consultation du CSE ou consultation irrégulière, absence de preuve de l’impossibilité de reclassement ou d’un refus du salarié ou licenciement prononcé pour un autre motif que l’inaptitude physique.
À retenir
S’il n’existe pas de solutions de reclassement ou que le salarié n’y a pas répondu ou les a refusées, l’issue ultime consistera en un licenciement. De même, si l’avis d’inaptitude prévoit que tout maintien du salarié dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que son état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi, le licenciement du salarié sera à envisager.
J'ai entendu dire
Suis-je obligé de verser une indemnité de licenciement spécifique ?Tout à fait, si l’inaptitude fait suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle ! Vous devez verser l’indemnité spéciale de licenciement au salarié licencié en raison de son inaptitude physique. Pour rappel, elle est égale au double de l’indemnité légale de licenciement ou, si elle est plus élevée, à l’indemnité conventionnelle de licenciement. Toutefois, l’indemnité conventionnelle n’est doublée que si la convention collective le prévoit expressément. A cette indemnité spéciale s’ajoute une indemnité compensatrice de préavis, versée même si le salarié n’a pas la capacité d’exécuter son préavis, et l’indemnité de congés payés.
- Articles L1226-2 et suivants du Code du travail
- Articles L4624-1 et suivants du Code du travail
- Articles R4624-10 à R4624-32 du Code du travail
- Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail (article 28)
- Ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail (article 8)
- Circulaire DGT 13 du 9 novembre 2012
- Décret n° 2012-135 du 30 janvier 2012 relatif à l'organisation de la médecine du travail
- Décret n° 2016-1908 du 27 décembre 2016 relatif à la modernisation de la médecine du travail (décret d’application de la Loi travail du 8 août 2016)
- Réponse ministérielle Louwagie, Assemblée Nationale, du 22 janvier 2013, n° 2405 (délai de 2 mois pour contester l’avis d’inaptitude et incidence au regard du licenciement)
- Décret n° 2012-135 du 30 janvier 2012 relatif à l'organisation de la médecine du travail
- Décret n° 2017-1008 du 10 mai 2017 portant diverses dispositions procédurales relatives aux juridictions du travail (précisions sur la contestation de l’avis du médecin du travail)
- Décret n° 2017-1698 du 15 décembre 2017 portant diverses mesures relatives à la procédure suivie devant le conseil des prud’hommes
- Décret n° 2017-1820 du 29 décembre 2017 établissant des modèles types de lettres de notification de licenciement
- Décret n° 2022-372 du 16 mars 2022 relatif à la surveillance post-exposition, aux visites de préreprise et de reprise des travailleurs ainsi qu'à la convention de rééducation professionnelle en entreprise
- Réponse ministérielle Louwagie, Assemblée Nationale, du 22 janvier 2013, n° 2405 (délai de 2 mois pour contester l’avis d’inaptitude et incidence au regard du licenciement)
- Arrêté du 16 octobre 2017 fixant le modèle d'avis d'aptitude, d'avis d'inaptitude, d'attestation de suivi individuel de l'état de santé et de proposition de mesures d'aménagement de poste
- Arrêté du 27 mars 2018 relatif au montant des honoraires dus aux médecins inspecteurs du travail en application du IV de l'article L. 4624-7 du code du travail
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 12 mars 2008, n° 07-40039 (obligation de l’employeur de demander une deuxième visite médicale si les mentions obligatoires ne figurent pas dans l’avis médical dans le cadre de la procédure d’urgence)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 7 juillet 2004, n° 02-47686 (compatibilité du reclassement proposé avec la qualification et le niveau de formation du salarié)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 6 janvier 2010, n° 08-44177 (sanction de l’absence de tentative sérieuse de reclassement du salarié déclaré inapte)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 15 octobre 1997, n° 95-43207 (obligation de reclassement en cas d’inaptitude temporaire, définitive, ou à tout emploi dans l’entreprise)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 19 octobre 2005, n° 02-46173 (obligation de reclassement en cas d’inaptitude temporaire, définitive, ou à tout emploi dans l’entreprise)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 24 juin 2015, n° 14-10163 (avis du médecin déclarant un salarié définitivement inapte)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 4 novembre 2015, n° 14-11879 (recherche de solutions de reclassement après la visite de reprise)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 15 décembre 2015, n° 14-11858 (recherche de solutions de reclassement après la visite de reprise)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 21 janvier 2016, n° 14-21244 (licenciement pour inaptitude d’un salarié inapte à son poste de reclassement pour motif économique)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 27 janvier 2016, n° 14-20852 (le dialogue médecin du travail/employeur justifie d’une recherche sérieuse de reclassement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 10 février 2016, n° 14-14519 (délai d’un mois pour reclasser ou licencier non-susceptible d’interruption)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 10 février 2016, n° 14-16156 (proposition de CDD à faire pour justifier de la recherche de reclassement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 16 mars 2016, n° 13-25927 (pas d’obligation de former sur un autre métier nécessitant une autre qualification que celle du salarié)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 31 mars 2016, n°14-28314 (les propositions de reclassements ne sont pas obligatoirement écrites)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 26 mai 2016, n°13-24468 (l’employeur doit faire des « efforts » de reclassement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 7 juillet 2016, n° 14-23799 (pas de licenciement pour inaptitude si le contrat est suspendu du fait de l’absence de visite médicale de reprise)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 19 octobre 206, n° 15-20917 (recherche exhaustive de reclassement peu importe le refus du salarié)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 2 novembre 2016, n° 15-21948 (recherche de reclassement malgré l’avis d’inaptitude à tout poste)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 23 novembre 2016, n° 15-18092 (tenir compte des souhaits de reclassement du salarié)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 1er mars 2017, n° 15-28563 (les indemnités de congés payés ne valent pas reprise des paiements des salaires)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 23 mai 2017, n° 15-24713 (pas de formalisme imposé à la consultation des DP)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 23 mai 2017, n° 16-13222 (le refus de reclassement n’est pas un motif de licenciement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 23 mai 2017, n° 16-10156 (le licenciement doit être motivé non seulement par l’inaptitude du salarié mais aussi par l’impossibilité de le reclasser)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 4 octobre 2017, n° 16-16441 (absence de reclassement et cessation totale d’activité)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 22 novembre 2017, n° 16-13883 (prise en compte de la durée du préavis pour le calcul de l’ancienneté)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 7 décembre 2017, n° 16-22276 (indemnité de préavis en cas de licenciement abusif)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 20 décembre 2017, n° 15-28367 (avis d’aptitude remplacé par un avis d’inaptitude et reprise des versements des salaires)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 14 mars 2018, n° 16-17620 (avis d’inaptitude malgré une coche dans la case « apte »)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 24 octobre 2018, n° 17-17836 (manquement à l’obligation de reclassement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 5 décembre 2018, n° 17-18170 (reprise des salaires et de l’indemnité de congés payés)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 12 décembre 2018, n° 17-20801 (ancienneté et fin du versement du salaire)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 23 janvier 2019, n° 17-18771 (frais professionnels et reprise des versements du salaire)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 20 février 2019, n° 17-27053 (motif précis et notification du licenciement pour inaptitude)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 6 mars 2019, n° 17-28478 (inaptitude, transfert des contrats de travail et absence de représentants du personnel)
- Arrêt du Conseil d’Etat, 4ème et 1ère chambres réunies, du 27 février 2019, n° 417249 (régularisation consultation des représentants du personnel)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 10 avril 2019, n° 18-11930 (avis des représentants du personnel préalable à l’engagement de la procédure de licenciement)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 9 mai 2019, n° 17-28767 (absence reclassement et rupture conventionnelle)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 9 mai 2019, n° 18-10618 (inaptitude de l’apprenti)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 29 janvier 2020, n° 17-20163 (conciliation préalable charte du football professionnel)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 4 mars 2020, n° 18-10719 (reprise du paiement des salaires et nouvel emploi du salarié)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 30 septembre 2020, n° 19-11974 (sanction défaut de consultation des représentants du personnel)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 8 juillet 2020, n° 19-14006 (arrêts maladie envoyés après la constatation de l’inaptitude)
- Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 24 mars 2021, n° 19-21263 (exposer par écrit les motifs qui s’opposent au reclassement d’un salarié inapte)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 05 mai 2021, n° 19-22456 (rémunération du salarié ni licencié ni reclassé et 13e mois)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 16 juin 2021, n° 20-10386 (avis d’inaptitude et erreur matérielle sur la désignation du poste occupé par le salarié inapte)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 30 juin 2021, n° 20-14767 (licenciement pour inaptitude et indemnité de préavis)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 15 septembre 2021, n° 19-25613 (licenciement économique d’un salarié inapte)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 13 octobre 2021, n° 20-20194 (requalification en inaptitude professionnelle causée partiellement par un accident du travail)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 8 février 2023, n° 21-16258 (licenciement pour faute d’un salarié déclaré inapte)
Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 21 juin 2023, n° 22-10539 (délai de prescription applicable à une demande en paiement de l’indemnité spéciale de licenciement) - Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 5 juillet 2023, n° 21-25797 (licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle et indemnité compensatrice de préavis)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 13 décembre 2023, no 22-19603 (un avis d’inaptitude circonscrit à un seul site n’exonère pas l’employeur de sa recherche d’un poste de reclassement sur les autres sites)
- Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 7 mai 2024, no 22-21479 (modalités de calcul de l’indemnité spéciale de licenciement)