Transporteur maritime : comment réduire son impact environnemental ?
Transport maritime = impact environnemental
Transport maritime = nécessité. Le transport maritime est essentiel à la vie économique mondiale car il assure plus de 90 % du commerce mondial en volume.
Transport maritime = pollution. Le transport maritime constitue un mode de transport nécessaire, mais qui a néanmoins un impact environnemental qu’il ne faut pas négliger.
Transport maritime : limiter l’impact environnemental
Pour limiter l’impact environnemental du transport maritime, l’Organisation maritime internationale, qui est l’organisation de référence pour ce secteur d’activité, a déjà pris plusieurs décisions.
Par exemple, les carburants doivent contenir moins de soufre (teneur limitée à 0,5 % au lieu de 3,5 % auparavant).
Un code polaire a également été mis en place pour réduire les impacts et prévenir les pollutions dans les zones arctiques et antarctiques particulièrement fragiles.
Un accord international a été conclu prévoyant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (moins 50 % d’émissions en 2050 par rapport à 2008).
Toujours dans l’optique de limiter l’impact environnemental des transporteurs maritimes, la France a créé la charte SAILS (pour « Sustainable Actions for Innovative and Low-impact Shipping »).
Plus précisément, cette charte a pour but d'encourager les compagnies maritimes à mettre en place des démarches volontaires pour réduire leur impact environnemental, allant au-delà de la réglementation notamment pour :
- optimiser la performance énergétique des navires ;
- réduire le bruit ;
- éviter les collisions avec les cétacés ;
- limiter l’utilisation des carburants à fort taux de soufre ;
- équiper rapidement les navires en dispositifs de traitement des eaux de ballast ;
- adapter la navigation dans les aires marines protégées ;
- sensibiliser les passagers au respect de l’environnement.
Consulter la charte SAILS. Vous pouvez consulter la charte ici.
Scrubbers. Les rejets via des « scrubbers » (dispositifs d’épuration des gaz d’échappement) sont interdits à moins de 3 milles marins de la terre la plus proche dans les eaux sous juridiction française.
À titre transitoire, l'administration française peut accorder une exemption à un navire effectuant des voyages réguliers entre 2 ports, dont la durée de validité ne peut pas excéder le 1er janvier 2026. Cette demande d'exemption doit démontrer l'impossibilité de se conformer à cette règle et indiquer la ou les solution(s) de mise en conformité retenue(s) et leur date prévisionnelle de mise en œuvre.
À retenir
Pour limiter l’impact environnemental des transporteurs maritimes, l’Organisation maritime internationale a pris plusieurs mesures concrètes. La France joue également un rôle en proposant la signature d’une charte SAILS.