C’est l’histoire d’un architecte qui voit rouge…
Une fois leur immeuble construit, des copropriétaires s’aperçoivent de l’apparition de salissures et d’algues rouges sur la façade. Estimant que l’architecte aurait pu l’éviter grâce à des travaux supplémentaires (ici la pose de matériaux spéciaux adaptés), ils réclament une indemnisation…
« A quel titre ? », s’étonne l’architecte qui estime avoir ici appliqué la réglementation et respecté les règles de l’art qui ne l’obligent pas à réaliser ces travaux supplémentaires… « Faux ! », rétorquent les copropriétaires qui estiment à leur tour que l’architecte doit informer ses clients sur les conséquences de leurs choix. Puisqu’il savait que ne pas réaliser ces travaux risquait de faire apparaître de telles salissures, il aurait dû les prévenir…
Ce que confirme le juge : l’architecte est tenu à une obligation de conseil envers ses clients et aurait donc dû attirer leur attention sur le risque d’apparition des algues rouges pour les éviter. Puisqu’il ne l’a pas fait, il doit les indemniser…