C’est l’histoire d’un artisan avec qui cela ne « colle » pas trop avec son client…
Une entreprise de travaux intervient sur un chantier de construction de pavillons, à la demande d’un client, maître d’ouvrage, pour poser des revêtements. Pour cela, elle utilise une colle qui jaunit très vite. Trop vite, au goût du client qui réclame une indemnité à l’entreprise de travaux…
A tort, pour l’entreprise de travaux qui estime qu’il faut plutôt rechercher la responsabilité du côté du fabricant de la colle. « Non ! », maintient le client : non seulement l’entreprise n’a pas respecté l’obligation d’utiliser une colle acrylique (qui lui a pourtant été imposée par le cahier des clauses techniques particulières), mais, en plus, elle a utilisé une colle néoprène qu’elle a posée sans même respecter la notice d’utilisation. D’où le jaunissement accéléré du revêtement des sols, indemnisable, selon le client…
Une méthode de travail qui peut lui être effectivement reprochée, confirme le juge pour qui l’entreprise de travaux, ici fautive, doit donc indemniser le maître d’ouvrage !