C’est l’histoire d’un employeur à qui une salariée reproche de ne pas recruter assez de monde…
Pour pallier l’absence d’une femme de ménage, il est demandé à une salariée, embauchée en qualité de gouvernante dans un hôtel, d’assurer, pendant une journée, l’entretien des chambres. Ce qu’elle refuse, considérant que ce n’est pas son travail. Un refus synonyme d’insubordination, et donc de faute grave, pour l’employeur qui licencie la salariée…
… qui reproche au contraire à l’employeur une attitude déloyale : il n’a qu’à recruter suffisamment de monde pour s’assurer de la bonne marche de son entreprise, estime la salariée qui conteste son licenciement, fondé sur un refus d’effectuer un travail qui ne lui incombe pas. Des tâches qui sont pourtant prévues dans son contrat de travail, rappelle l’employeur, lequel stipule qu’elle peut être amenée à remplacer ponctuellement les femmes de ménage…
Ce que constate aussi le juge pour qui l’employeur n’a pas eu de comportement déloyal en ne faisant que respecter le contrat de travail de la salariée… dont le licenciement est donc justifié !