C’est l’histoire d’un employeur accusé de harcèlement…
Un employeur licencie un salarié, peu de temps après qu’il a dénoncé des faits de harcèlement moral à son encontre. Licenciement que le salarié conteste puisque, rappelle ce dernier, un salarié ne peut pas être licencié pour avoir relaté des faits de harcèlement moral…
Certes, mais cela ne vaut pas si le salarié est de mauvaise foi ! Or, ici, le salarié avait justement pleinement connaissance de la fausseté des faits qu’il dénonçait, rétorque l’employeur… « Mais la lettre de licenciement ne fait pas écho de cette mauvaise foi ! », réplique le salarié ; elle explique uniquement que les faits de harcèlement qu’il dénonce ne sont pas avérés. Pour lui, l'argument est donc irrecevable et le licenciement doit être annulé…
« Non ! », estime le juge qui donne raison à l’employeur : ce n’est pas parce que la lettre de licenciement ne fait pas mention de la mauvaise foi avec laquelle le salarié a relaté des agissements de harcèlement moral que cette dernière n’existe pas !