C’est l’histoire d’un employeur face à des salariés un peu (trop) soudés…
A la suite du licenciement d’un collègue, des salariés cessent de travailler : ils contestent, par courrier, les fautes imputées à leur collègue et son licenciement. Une absence au travail injustifiée, pour l’employeur qui les licencie à leur tour…
« Impossible ! », estiment les salariés pour qui leur arrêt de travail constitue un mouvement de grève justifié par des revendications professionnelles : inquiets, ils dénoncent les méthodes de management de l’employeur, contraires selon eux aux préconisations du cabinet d’expertise intervenu pour améliorer les conditions de travail. Sauf que leur arrêt de travail ne peut en rien s’apparenter à une grève, conteste l’employeur qui, à la lecture du courrier reçu, n’y lit aucune revendication, si ce n’est la seule défense du salarié licencié…
A raison, confirme le juge : le licenciement du salarié étant prononcé pour des faits strictement personnels, la cessation du travail des salariés n’est pas une grève. Leur licenciement est donc justifié…