C’est l’histoire d’un employeur qui apprend qu’un salarié filme ses collègues à leur insu…
Un employeur apprend, par 3 salariés, qu’un technicien de maintenance affecté sur un site client (une administration pénitentiaire) a secrètement installé une caméra dans le local de maintenance, connectée à un enregistreur numérique. Une faute grave, selon l’employeur, qui justifie le licenciement immédiat du technicien de maintenance.
Ce que ce dernier conteste : il rappelle qu’il doit, dans le cadre de ses fonctions, tester le matériel qu’il a réparé, la caméra appartenant à l’administration pénitentiaire. Il se défend, en outre, d’avoir dissimulé la caméra, malgré les témoignages contraires de ses 3 collègues. De plus, ayant été exemplaire pendant près de 10 ans de collaboration, la sanction est, d’après lui, disproportionnée.
Arguments insuffisants pour convaincre le juge qui retient que l’installation, sans autorisation et à l’insu de ses collègues, d’une caméra dans les locaux de l’administration pénitentiaire est constitutive d’une faute grave. Le licenciement est donc confirmé.