C’est l’histoire d’un employeur qui embauche un salarié… qui ne vient pas…
Une entreprise valide l’embauche d’un nouveau salarié et un CDI est signé en décembre, le contrat prévoyant une prise de poste différée en février de l’année suivante. Mais le jour de la prise de poste, le salarié ne vient pas…
Sans nouvelles du salarié, l’employeur le met alors en demeure de se présenter à son poste, mais il ne reçoit aucune réponse. Pour l’employeur, il s’agit d’une rupture abusive du contrat par le salarié : il lui réclame donc des dommages-intérêts… Que le salarié refuse de payer : selon lui, il peut mettre fin librement à son contrat de travail pendant la période d’essai. Encore faut-il qu’il ait commencé à travailler pour être considéré en période d’essai, rappelle l’employeur qui maintient que l'absence du salarié dès le premier jour constitue une rupture abusive du contrat de travail…
Ce que reconnaît le juge, pour qui, donnant ainsi raison à l’employeur, le salarié a effectivement rompu le contrat de travail sans motif légitime… et doit indemniser l’employeur !