C’est l’histoire d’un employeur qui fait courir ses salariés… pour une pause…
Des salariés réclament que soit rémunéré, en partie, le temps de déplacement pour se rendre de leur poste de travail au lieu de pause imposé par la direction, relativement éloigné. Refus de l’employeur, pour qui ces déplacements ne constituent pas du « temps de travail effectif »…
Ce que contestent les salariés qui maintiennent qu’ils doivent être rémunérés pendant ce « temps de déplacement ». D’autant, soulignent-ils, que l’employeur reconnaît lui-même une véritable problématique concernant la gestion de ces temps de déplacement pour se rendre en pause. A tel point qu’il a d’ailleurs créé une seconde salle de pause, et qu’il admet que le début du temps de pause soit décalé…
« Et alors ? », rétorque le juge qui va dans le sens de l’employeur : rien ne prouve, ici, que les salariés se trouvent, pendant ce déplacement, à la disposition de leur employeur sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles. Caractéristiques pourtant essentielles du temps de travail effectif…