C’est l’histoire d’un employeur qui fait face à un salarié… manifestement opportuniste…
Une entreprise fait appel à un salarié pour pallier l’absence d’un collaborateur dans le cadre d’un CDD qui doit s’achever le 1er juillet. Collaborateur qui va malheureusement décéder le 20 mai… Le temps de se retourner, l’employeur maintient le salarié remplaçant en poste jusqu’au terme du CDD…
… qui s’est transformé en CDI, selon le salarié remplaçant qui s’estime donc licencié injustement : pour lui, son CDD a automatiquement pris fin au décès du salarié remplacé, de sorte que le maintenir en poste après ce décès a pour effet de transformer son CDD en CDI. Ce que conteste l’employeur : rien n’impose de mettre fin au CDD en cas de décès du salarié remplacé. Bien au contraire estime-t-il, il ne doit mettre fin au CDD qu’au terme prévu lorsqu’il en est prévu un…
Ce qui est le cas ici, constate le juge, et cela change tout, conclut-il : malgré le décès du salarié remplacé, le CDD doit être poursuivi jusqu'à son terme. Une règle qui a été correctement appliquée ici par l’employeur…