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C’est l’histoire d’un employeur qui renouvelle la période d’essai d’un salarié...

30 septembre 2019

Une salariée a été embauchée un 17 février aux termes d’un contrat qui prévoit une période d’essai de 4 mois. Le 24 juin, son employeur décide de renouveler sa période d’essai, puis décide d’y mettre fin le 19 septembre. Mais la salariée a refait ses calculs... et s’estime, en fait, victime d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse...

Ayant été embauchée un 17 février, sa période d’essai de 4 mois expirait normalement le 16 juin à minuit : le renouvellement de sa période d’essai le 24 juin est donc tardif, selon elle, et la rupture de son contrat le 19 septembre abusive. Mais l’employeur rappelle que la salariée a pris 7 jours de RTT, dont 5 jours continus la semaine du 19 au 23 mai. Et il faut tenir compte des samedi 24 mai et dimanche 25 mai durant lesquels la salariée n'avait pas effectivement travaillé.

Ce que confirme le juge qui valide l’expiration de la période d’essai au 25 juin à minuit. Le renouvellement de la période d'essai intervenu le 24 juin est donc valable.


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