C’est l’histoire d’un employeur qui se heurte à la (mauvaise) foi d’un salarié…
Pour les besoins de l’activité, un employeur décide de muter un salarié sur un autre site que celui sur lequel il est affecté. Mais le salarié refuse à cause de l’incompatibilité des horaires, que l’employeur accepte donc de modifier. Malgré cela, le salarié refuse, pour des motifs religieux cette fois…
Refus cette fois injustifié pour l’employeur qui, rappelant la clause de mobilité figurant dans son contrat de travail, notifie au salarié une mutation disciplinaire. Mais le salarié refuse de se présenter sur son nouveau site d’affectation. Lassé, l’employeur finit par le licencier… « Abusif ! » rétorque le salarié, qui s’estime victime d’une discrimination. « Faux ! », répond l’employeur, pour qui cette mutation répond à une exigence professionnelle déterminante pour l’entreprise…
Ce qu’admet le juge, qui valide alors le licenciement, ce dernier relevant de surcroît que l’employeur a bien, par ses divers aménagements, entendu respecter la vie personnelle et familiale du salarié.