C’est l’histoire d’un particulier pour qui une carte bancaire (peut) en cache(r) une autre…
Constatant divers retraits d’argent frauduleux avec sa carte bancaire, un particulier fait opposition et demande à sa banque de lui rembourser le montant des opérations non-autorisées. Sauf, rétorque celle-ci, que sa demande est de mauvaise foi…
… puisqu’il a continué, postérieurement aux retraits en question, à utiliser sa carte normalement, ce qui prouve qu’il en avait conservé l’entier contrôle au moment des faits ! Négligent et fautif, le particulier ne peut obtenir le remboursement des montants litigieux, selon la banque. « Faux », rétorque l’intéressé : la carte utilisée après les opérations non-autorisées n’est pas celle ayant servi à les effectuer, mais sa nouvelle carte bancaire envoyée par la banque à la suite de ce fâcheux incident…
Ce que confirme le juge : la carte utilisée par le particulier après les retraits litigieux n’est effectivement pas celle ayant servi à les commettre, mais bien sa nouvelle carte bancaire. Victime d’une fraude, il doit être indemnisé par la banque…