C’est l’histoire d’un propriétaire qui veut voir la vie en rose… et non en parpaings…
Un propriétaire constate que l’agrandissement de la maison de son voisin a fait disparaître la vue dégagée sur les collines dont il bénéficiait jusque-là. A la place, il a désormais vue sur un mur de parpaings, sa piscine est dans l’ombre et sa maison dans le noir en hiver…
Autant d’éléments qui caractérisent, selon lui, un trouble du voisinage : il réclame, à titre d’indemnisation, la démolition de cette extension. « Une demande totalement disproportionnée », proteste le voisin, qui rappelle que son extension, qui a nécessité un permis de construire, a été dûment validée par les services de l’urbanisme de la mairie…
« Et alors ? », conclut le juge : même si l’extension a été autorisée par les services de la mairie, et sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire de rechercher si la mairie a commis une faute, le trouble du voisinage, établi ici, doit être effectivement réparé. Et cette réparation peut tout-à-fait passer par la démolition de l’extension, à l’origine du trouble, valide le juge…