C’est l’histoire d’un propriétaire un peu (trop ?) gourmand…
A l’issue des travaux de construction de sa maison, un propriétaire demande au constructeur d’effectuer, à ses frais, le rehaussement de l’intégralité du plafond. Le motif ? Celui-ci est plus bas que la hauteur prévue initialement dans le contrat. Ce qui pose, selon lui, un problème particulier au niveau de la douche…
« De 6 cm seulement ! », rétorque le constructeur, qui reconnait en effet que la hauteur du plafond ne correspond pas à ce qui était prévu, mais qui estime toutefois que les travaux demandés par le propriétaire sont réellement démesurés par rapport aux conséquences réelles de cette (petite) erreur. D’autant, souligne-t-il, que la douche est toujours utilisable…
Ce que confirme le juge qui refuse d’accéder à la demande du propriétaire, en précisant que cette seule différence de 6 cm ne justifie pas d'ordonner les travaux de rehaussement, au vu du préjudice somme toute limité subi par le propriétaire, puisque l’utilisation de sa douche est, en effet, toujours possible…