C’est l’histoire d’une boîte de nuit dont les videurs font (un peu) trop de zèle…
A la suite de soupçons de pratiques discriminatoires dans une boîte de nuit, une opération de « testing » est diligentée par le procureur de la République. Elle révèle alors que tous les groupes composés entièrement ou en partie de personnes d’origine non-européenne ont été refoulées par les videurs. De quoi engager la responsabilité pénale de la boîte de nuit, estime le procureur…
Ce que conteste cette dernière : elle n’a jamais ordonné à ses salariés d’interdire l’entrée des locaux aux personnes non-européennes. Par conséquent, les salariés ont agi de leur propre chef et leur responsabilité personnelle est engagée. « Faux » répond le procureur : les 2 videurs disposaient d’une délégation de pouvoirs et sélectionnaient les clients au regard de la politique de la société, définie par le gérant lors de réunions auxquelles assistaient les 2 videurs.
Ce que confirme le juge ! Les actes de discriminations ont été commis pour le compte de la société. Elle est donc condamnée pénalement.