Aller au contenu principal
Actu Juridique

Transport aérien et responsabilité : l’être humain est-il une marchandise ?

06 avril 2018 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Parce que son vol a été annulé, une passagère réclame une indemnité à une compagnie aérienne. Ce que refuse la compagnie aérienne, au motif que sa demande est tardive. « Faux », rétorque la passagère, expliquant que l’être humain n’est pas une marchandise et que cela change tout…

Rédigé par l'équipe WebLex.


Vol annulé et indemnité : quel est le délai pour agir ?

Une passagère, qui doit se rendre à Tokyo en partant de Paris, apprend que son vol est annulé. Elle réussit tout de même à prendre un autre avion et arrive à destination, 2 jours plus tard que prévu.

Par la suite, elle décide de réclamer une indemnité forfaitaire à la compagnie aérienne, comme le lui permet la Loi, suite à l’annulation du vol.

Sauf que sa demande intervient plus de 2 ans après la date à laquelle le vol a été annulé. Or, selon la compagnie aérienne, la Loi prévoit que l’action en responsabilité du transporteur doit être intentée dans un délai de 2 ans à compter de l’arrivée à destination, du jour où l’avion aurait dû arriver. L’action de la passagère est donc hors délai.

Ce que conteste la passagère : elle constate que la règle dont se prévaut la compagnie aérienne concerne les « transports de marchandises ». Or, l’être humain n’est pas, selon elle, une marchandise. Dès lors, c’est la prescription quinquennale qui doit s’appliquer. Ce que confirme le juge.

Pour un contenu personnalisé, inscrivez-vous gratuitement !
Déjà inscrit ? Connectez-vous
Sources
  • Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 14 mars 2018, n° 17-15378
Voir plus Voir moins
Voir les sources
Votre cabinet mérite un site Internent sur-mesure. Nous vous l'offrons !
Abonnez vous à la newsletter
Accéder à WebLexPro
Accéder à WeblexPro