C’est l’histoire d’un salarié pour qui son temps de trajet commence tôt…
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Alors qu’il procède au déneigement de sa voiture sur son parking pour aller au travail, un salarié chute et se blesse. Parce qu’il s’apprêtait à se rendre au travail, cet accident est, pour lui, un accident de trajet qui doit être indemnisé comme tel…
Ce que refuse la caisse d’assurance maladie, chargée d’indemniser le salarié : un accident de « trajet » ne peut survenir que lorsque le salarié a quitté son logement. Ici, il était sur son parking : il ne s’agit donc pas d’un accident « de trajet ». Mais le salarié insiste : l’heure de sa chute est compatible avec les nécessaires précautions à prendre pour arriver à l’heure au travail ; puisqu’il était sur son parking, il était déjà sur le « trajet »…
Ce qui convainc le juge : la chute a eu lieu après que le salarié ait quitté son logement, de sorte qu’il se trouvait sur le trajet pour se rendre à son travail, trajet qu’il n’a d’ailleurs pas interrompu pour des raisons personnelles... Ce qui en fait un accident de trajet indemnisable !