C’est l’histoire d’une société selon qui tester n’est pas tromper…
Une société de vente d’objets d’occasion revend des produits cosmétiques d’une marque de luxe, dans des conditions douteuses, selon la société propriétaire de la marque qui s’estime victime de concurrence déloyale…
Elle dénonce l’étiquetage des produits mettant en évidence le prix pratiqué par son réseau de vendeurs agréés et celui proposé par le revendeur, ce qui n’a pas d’autre objectif que de s’approprier la clientèle de la société de luxe en proposant une « bonne affaire ». « Pas du tout ! », se défend le revendeur qui n’y voit aucune concurrence déloyale puisqu’il s’agit de produits d’occasion, et donc d’un marché différent. Sauf que le revendeur ne fait pas que comparer les prix : il propose à ses clients de tester les produits dans une boutique agréée présente dans la même galerie et de revenir faire leurs achats chez lui !
« Concurrence déloyale ! », tranche le juge : ces pratiques sont bien, et sans aucun doute, parasitaires ! Le revendeur doit donc payer des dommages-intérêts…