C'est l’histoire d’un employeur qui aurait dû lire et réfléchir avant d’agir…
Un employeur constate qu’une salariée a un comportement inapproprié vis-à-vis de clients. Une situation qui le conduit à la licencier pour faute grave. Sauf qu’elle s’en est excusée par courrier, expliquant par là même que, souffrant d’une tumeur cérébrale, son état de santé est altéré…
Ce qui influe directement sur son comportement : l’employeur ne peut donc pas la licencier pour cette raison, estime la salariée qui considère que son licenciement est donc discriminatoire, parce que lié à son état de santé… Ce dont se défend l’employeur : il ne pouvait pas savoir que le comportement de la salariée, à l'origine du licenciement, ait pu avoir pour origine la pathologie dont elle souffre. D’autant qu’il a, en outre, respecté les préconisations du médecin du travail…
Sauf que la salariée l’avait informé, par courrier, que sa pathologie pouvait altérer son comportement, constate le juge : le licenciement, ici constitutif d’une discrimination en raison de l’état de santé, doit être annulé !