C’est l’histoire d’un syndic qui prend tout son temps…
Après avoir fait faire d’importants travaux à cause d’infiltrations, le syndic d’une copropriété obtient un quitus de l’assemblée générale. Ce qui n’empêche pas une copropriétaire de lui demander un dédommagement…
« Non ! », conteste le syndic qui rappelle à la copropriétaire que les travaux ont bien été réalisés. D’ailleurs, elle a elle-même voté en faveur du quitus, ce qui l’empêche de lui réclamer des dommages-intérêts. Mais ce ne sont pas les travaux qui posent problème à la copropriétaire, c’est la lenteur considérable du syndic : 3 ans pour faire appel à un technicien, qui a préconisé une intervention en urgence, puis 5 ans pour lancer le chantier ! C’est donc bien par la faute du syndic que les travaux ont pris du retard, causant ainsi un préjudice à la copropriétaire…
« Vrai ! », tranche le juge. Quand bien même un quitus lui a été donné, cela ne décharge en rien le syndic de sa responsabilité sur le retard pris dans les réparations. Il doit donc indemniser la copropriétaire !